La méditation ne peut pas être une pratique, elle est un état d’être (1). Elle est le fondement de notre être . Être, c’est méditer !
Pratiquer la méditation, faire de la méditation sont des expressions inadéquates. Néanmoins, dans le langage courant, il est difficile de les éviter. Tout ce que nous pouvons faire, c’est de nous exercer à la méditation !
En Islande il y a des geysers d’eau chaude ; ceux-ci proviennent de sources chaudes de la profondeur terrestre. De même cet être, que nous sommes, est comme un océan de joie, de liberté et de légéreté, juste en de-çà de la surface consciente. Lorsque l’un de nos désirs est réalisé ou lors de situation spéciales un geyser de joie ou d’amour jaillit hors de notre profondeur et nous sommes à la fête !

La pratique de la méditation est comme un tunnel que nous construisons vers cet océan de joie. Et lorsque ce tunnel est définitivement construit, alors l’océan nous remplit totalement.
Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise méditation. Celle qui est parfaite est celle que nous faisons. Parfois, lors de l’une ou l’autre méditation, un torrent de joie et de calme peut nous envahir et parfois rien du tout, si ce n’est de la sécheresse. Cela n’a aucune importance ! Ce qui compte, c’est de creuser !
(1) Même ce terme d’état d’être n’est pas vraiment acceptable. Un état peut changer : vous êtes heureuse un moment et ensuite malheureuse ! En revanche, l’Être, que nous sommes, ne change jamais du début à la fin de notre vie ; même si les qualificatifs de l’être peuvent changer : je suis gros, je suis jeune, je suis vieux, etc…