Si deux existent deux sont différents

Jésus nous a dit que « Le Royaume de Dieu est en nous ». Il n’a pas mis cette phrase au futur mais au présent ! Et nous pouvons imaginer facilement que ce Royaume de Dieu ne doit pas être un espace triste, malheureux ou rempli de souffrance. Ça, c’est éventuellement l’enfer ! Donc cet espace se trouve en nous et en ce moment !

Il a ajouté, néanmoins, une parole très énigmatique : « Mon royaume n’est pas de ce monde ». Comment relier ces deux paroles qui semblent être quelque peu contradictoires ? Pour mieux comprendre il faut s’intéresser aux états de sommeil, sommeil profond, sommeil avec rêve et état de veille. Et s’il y avait un quatrième état, un état transcendental qui dépasse les 3 premiers ? L’état de veille, selon les orientaux, est un monde de dualité, de séparation avec toujours la même équation : il y a moi et les autres ; ces autres peuvent être des êtres humains ou des situations, mais « moi » se situe toujours par rapport à ces autres ! C’est cela qui génère toutes nos souffrances psychologique puisque nous refusons ce qui ne nous convient pas

Le « Royaume de Dieux » ou cet état transcendental est au contraire un monde d’unité où le sentiment de séparation n’existe plus. Nous nous sentons reliés complètement à tous ces autres. Nous réalisons que nous sommes comme l’océan avec toutes les vagues différentes et uniques et qui pourtant ne sont que l’eau de l’océan et ont donc cette unité intrinsèque. Être exilé de ce « Royaume de Dieu », c’est avoir oublié que nous sommes tous reliés comme les différentes vagues de l’océan.

Comment vivre dans cet état transcendental ? En s’intéressant à l’autre qui nous paraît si différent de nous-même. Et si souvent nous exigeons des autres qu’ils nous apprécient tel que nous sommes nous devons dans une première étape accepter l’autre, tous les autres également tels qu’ils sont et non pas tels que nous aimerions !

La deuxième étape nous est donnée par Jésus : « Aimez vos ennemis » et non pas aimez vos amis car même Hitler aimait ses amis ! Mais qui sont nos ennemis ? Avez-vous remarqué que nous ne sommes jamais neutres devant la réalité ? Soit nous aimons plus ou moins les choses devant nous ou soit nous ne les aimons pas, plus ou moins. Nos ennemis sont donc tout ce que nous n’aimons pas. « Aimez ses ennemis » signifie donc apprendre à convertir nos désamours en amour, soit éprouver peu à peu de la sympathie pour tout ce que croise notre vie; sans exceptions !

C’est à cette seule condition que nous pourrons vivre dans ce 4ème état transcendental, soit un monde de joie, plénitude, liberté, de non-séparation. Non pas après notre mort mais maintenant en vivant notre vie de tous les jours !

Rappelons-nous les deux étapes : 1- Accepter les autres tels qu’ils sont. 2 – Convertir les « j’aime pas » en « j’aime !

Vous pouvez écouter la vidéo : « Dire oui à ce qui est »

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