Se libérer de la valse du temps
Se libérer de la valse du temps, est-ce possible ?
Les vacances se terminent et très vite nous serons à Noêl ! Et plus nous devenons âgés et plus cette valse du temps semble s’accélérer ? Pouvons-nous y faire quelque chose ?
La plupart des gens pensent que non ! Et bien, je vous dis que c’est possible ! D’abord, est-ce vrai que le temps passe vite ? Le fait que nous soyons très occupés et également avec la peur diffuse que chaque jour de passé est un jour perdu, psychologiqment nous avons bien cette impression que le temps passe vite. Certains croient que le rythme de la terre s’est accéléré. Peut-être bien, mais l’important n’est pas là !
Nous ne pouvons pas mettre en doute que notre corps vieillisse, c’est un fait. Il est donc soumis au changement et au temps. En revanche, il y a quelque chose en nous qui ne change pas, du début jusqu’à la fin de la vie. Et c’est en s’intéressant de plus près à cette dimension immuable en nous que nous pourrons échapper aux griffes du temps.
Il est très facile de se connecter à cette dimension ! Nous pouvons l’expérimenter maintenant. Posez-vous ces deux questions : suis-je en vie maintenant ? La réponse ne peut être que oui. Suis-je conscient d’être en vie ? La réponse est également oui. Cette conscience d’être est cet élément qui ne change pas en nous. Le fait d’être conscient n’a jamais changé et pris une ride. Voilà pourquoi certaines personnes âgées peuvent dire qu’à l’intérieur elles se sentent jeunes. Cette conscience d’être n’a pas d’âge. Plus nous prenons l’habitude de ressentir cette conscience et plus nous nous libérons du temps.
Je me souviens de cette expérience qui m’a libéré pour une grande part de mon esclavage à la ronde du temps. J’avais pris l’avion pour l’Inde et à la sortie de l’avion j’ai compris et ressenti que moi-je n’avait jamais changé d’endroit. Mon corps avait bien pris l’avion, mais moi-même j’étais toujours là où je résidais, au centre. La conscience, au travers des sens, pouvait observer un autre paysage. Comme l’espace est lié au temps, cette expérience m’a libéré de ce sentiment d’accélération du temps. C’est un petit peu comme si vous êtes sur un caroussel, non pas au bord mais au centre, et vous pouvez observer que le paysage défile très vite mais que vous, vous ne bougez quasiment pas.
Il est possible d’utiliser ces deux questions en forme d’exercice : « Suis-je vivant, suis-je conscient d’être », pour vous remettre au centre et expérimenter ce non-temps.