Un homme violente son fils sous vos yeux ; une parole et des actes désobligeants envers vous ; une situation économique qui se dégrade, une guerre fait rage, etc….
Toutes ces situations déclenchent le plus souvent des refus en nous ; ces refus génèrent des émotions négatives et de la souffrance.
Il ya deux sortes de refus : le refus de choix et le refus de réaction. Le premier est justifié ; il est sain. Le deuxième est totalement injustifié ; il est pathologique et déclenche en nous toutes ces émotions négatives. Nous avons beaucoup de confusion à ce sujet, car nous mélangeons ces deux refus ainsi que le passé, présent et le futur.
Ce qui est déjà arrivé ou ce qui est en train de se passer, nous ne pouvons pas le changer dans le présent.
Pourtant nous le refusons ! C’est un peu comme si nous demandions à une montagne de ne pas être là ! Par exemple, des expressions comme « c’est pas vrai » ou « il aurait du se comporter autrement » sont l’expression de ce refus. Ce genre de refus est donc inutile; il est générateur de toutes ces petites et grandes souffrances de nos vies.
En revanche, le refus de choix a toute sa place. Cet homme est en train de battre son fils ! Puis-je dans les minutes qui suivent (futur) tenter de le raisonner ou appeler la police ? Car, je refuse que cette agression se poursuive dans le futur proche ou plus lointain.
Le refus de choix part d’une attitude d’adhésion à ce qui est là maintenant (je ne le conteste pas) et je tente d’améliorer la situation pour le futur. Ce refus nous laisse très tranquille, voir même nous donne de la joie car nous avons agi d’une manière saine.
La sagesse, la liberté, le bonheur se trouvent dans le refus de choix, jamais dans le refus de réaction !